L’année douloureuse qu’il vient de passer à l’hospice de Mausole de Saint Rémy où il a souffert de nombreuses crises d’épilepsie l’a épuisé. Sa santé mentale l’inquiète, ne supportant plus son environnement de « toqués et de bonnes sœurs » il rêvait de retourner près de son frère.
Sur les conseils de Pissarro, Theo a rencontré le Dr Gachet, un médecin spécialiste des maladies nerveuses. Ami des peintres et peintre lui-même, il vit à Auvers où il accepte de recevoir et de s’occuper de Vincent.
C’est donc plein d’espoir qu’il prend le train et retourne à Paris où entre temps son frère Théo s’est marié et vient d’être père d’un petit garçon qu’il a appelé Vincent.
« Maintenant tu le proposes et je l’accepte de revenir plus tôt dans le Nord. J’ai eu la vie trop dure pour en crever et perdre la puissance de travailler »
Malheureusement, rien ne se passe comme il l’avait espéré et ses derniers tableaux d’immenses étendues de blés sous des ciels troublés réflètent son état d’âme : « je ne me suis pas gêné pour chercher à exprimer de la tristesse, de la solitude extrême ».
Il se suicidera d’une balle en pointant un revolver sur son cœur.
Le film tente de retracer à travers ses tableaux et ses lettres les événements qui le conduiront à son suicide.
Van Gogh à Auvers (35’)
![Avis de parution – [02-24-2022] d’Alexandre Gronsky](https://aicafrance.org/wp-content/uploads/2022/11/Capture-décran-2022-11-17-à-11.20.51-600x400.png)