Plus encore que pour les autres body-artistes, le corps de Jean-Luc Verna est l’objet et le sujet de son travail. Pas le corps en tant que langage, ni en utilisant le langage du corps, mais le corps lui-même, devenu le support de ses dessins, de ses graphismes, de ses écritures, un corps-toile sur lequel il s’exprime. Un corps qu’il donne à voir, qu’il expose dans les galeries, qu’il met en scène, qu’il convoque pour créer, qui est là partout où il se trouve. Il est l’artiste et l’œuvre.