Du 21 novembre au 5 décembre, Suzzara ((Italie, région Lombardie, province de Mantoue)
En 2006 Remo Giatti avait exposé à Suzzara une série d’œuvres sous le titre « La montagne gravée ». Il y revient avec une exposition d’œuvres de 1974 à 2020, dans laquelle le thème de la montagne est largement repris.
Montagne non pas modèle, mais prétexte. Montagne comme lieu proposant des gravures « naturelles » dans l’enchevêtrement des lignes, des surfaces, des ruptures, des pigmentations. La montagne comme prétexte à mille variations abstraites.
Si, dans certains tracés, le voyageur, l’alpiniste ou le géographe pourront reconnaître les sommets du Trentin, des Dolomites, de la Lombardie, de la Sardaigne ou de la Corse, c’est dans le travail de gravure que s’illustre l’artiste. Chaque estampe est le résultat d’une multiplicité de techniques, bois, cuivre, lino, plexi, pointe sèche, eau forte, carborundum… marquant ainsi le papier de toute une variété d’effets. Son travail sur les contrastes de couleurs, par encrage de la plaque, usage de la poupée, rehauts, accentue encore la richesse plastique et matériologique des œuvres.
Dans l’exposition sera présenté, entre autres, Geo Grafica, monumental ouvrage de bibliophilie comportant 90 gravures et édité par La Diane française.
Curateur: Gilberto Zacchè
Textes de Marzio dall’Acqua et Gilberto Zacchè
Nice, Galerie Quadrige, du 3 au 31 décembre 2021
À l’occasion de la nouvelle exposition personnelle de Remo Giatti , les éditions de la Diane française présentent deux nouveaux ouvrages avec des gravures de l’artiste, Le Tétramorphe et La Vita nova.
Pour travailler sur la représentation allégorique des quatre évangéliste, l’artiste a récupéré les bois qu’il avait gravés pour illustrer les quatre textes de la Légende dorée, les a remaniés et imprimés sur Fabriano dans de nouvelles couleurs.
L’ouvrage, tiré à vingt cinq exemplaires, dont cinq hors commerce, est ainsi illustré de dix huit xylographies de 32×25: quatre pour chacun des évangélistes, plus deux tétramorphes, dont un en couverture.
La Vita nova (voir ma nouvelle du 28 octobre dernier) est présentée dans une portfolio de cinq gravures de 33×36, dont un double page, sur des extraits bilingues du texte de Dante (traduction de Maxime Durand-Fardel).