Sandra Barré, historienne de l’art, esthéticienne, critique d’art et commissaire d’exposition, porte ses réflexions sur les non-visualités de l’art moderne et contemporain, particulièrement sur les odeurs qui peuvent traverser ces deux périodes. Elle a notamment eut une carte blanche pour Odore, l’art, l’odeur et le sacré à la Galerie Pauline Pavec à Paris et a rédigé, pour l’occasion, un catalogue-essai où la question des senteurs dans l’art rencontre celle du sacré.
Son essai L’odeur de l’art, une panorama de l’art olfactif est paru aux éditions de la Lettre Volée.
En parallèle, elle a entamé un doctorat sur la théorisation de cet art olfactif en esthétique, à la Sorbonne Paris 1-Panthéon sous la direction de Jacinto Lageira.
Le travail de Sandra Barré s’envisage principalement par le rapport de l’odeur au corps. Elle réfléchit à l’expérience directe que permet l’olfaction, aux possibilités d’incarnation qu’elle offre, au rapport pénétrant qu’elle envisage et aux réponses qu’elle apporte face à la crise de la sensibilité formulée par Baptiste Morizot. Elle s’intéresse également de près à tout ce qui à trait aux classifications normatives, et particulièrement aux théories de genres.
Son site internet est à retrouver ici.