Historien d’art, critique et enseignant, Morgan Labar est actuellement directeur de l’École supérieure d’art d’Avignon.
Diplômé en philosophie, docteur de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et ancien boursier postdoctoral de la Terra Foundation for American Art à l’INHA, il enseigne l’histoire de l’art contemporain à l’École normale supérieure, où il anime le séminaire « Autochtonie, hybridité, anthropophagie » (en partenariat avec le Palais de Tokyo). Il est membre du laboratoire de recherche-création SACRe et membre associé de l’UMR 7172 THALIM.
Depuis plusieurs années, il s’intéresse à la manière dont les catégories esthétiques, les canons et les discours hégémoniques sont construits au sein des mondes de l’art contemporain. L’ouvrage issu de sa thèse, La Gloire de la bêtise. Régression et superficialité dans les arts depuis la fin des années 1980, paraîtra en 2022 aux presses du réel.
Publications universitaires (sélection):
« Critiques d’”art bête“ dans les années 1990 », Nouvelle Revue d’Esthétique n°27 « La critique. Arts, littérature, théorie », 2021/1.
« Les nouveaux critères du non-montrable : réflexions sur les stéréotypes racialisants », dans Laurent Bihl et Bertrand Tillier (dir.), Sociétés & Représentations, n°50 « Une image ne sert-elle qu’à illustrer ? Enjeux et écueils des usages éditoriaux de sources iconographiques », Paris, éditions de la Sorbonne, 2020/2 (p. 95-108).
« L’ambition des musées privés au XXIe siècle : The Broad et la Collection Pinault », Histoire de l’art, n°84-85 « Musées/Musée », Paris, 2020 (p. 155-168).
« Inflexions du satirique. Stratégies du vide chez Présence Panchounette et Martin Kippenberger à la fin des années 1980 », dans Laurent Baridon, Frédérique Desbuissons et Dominic Hardy (dir.), L’image railleuse, Paris, Institut National d’Histoire de l’Art, 2019 (20 p).
« Arts plastiques et performance artistique » dans Alain Vaillant et Matthieu Letourneux (dir.), L’Empire du rire (19e-21e siècles), Paris, CNRS Éditions, 2021 (p. 622-641).
« D’une scène à l’autre. William Wegman et le modèle du sketch comique », dans Marie Duret-Pujol et Nelly Quemener (dir.), Les cahiers d’ARTES. Les scènes du rire, n°18, Université Bordeaux-Montaigne, 2020 (p. 47-62).
« Saucisse », Lettre du Séminaire, Centre d’Histoire de Sciences Po, Paris,, 2020 https://www.sciencespo.fr/artsetsocietes/fr/archives/4966
Critique d’art (sélection) :
« Montée des indigénités. Sortie des politiques de l’identité », artpress, n°486, mars/avril 2021 (p. 74 – 80).
« Kent Monkman. Déjouer les catégories. Interview par Morgan Labar », artpress, n°486, mars/avril 2021 (p. 81 – 85).
« Arts contemporains autochtones : quels enseignements ? », ENS, Vu.es d’Ulm, infolettre du 23 mars 2021.
« La Fondation Louis Vuitton et l’esthétique Pinault », artpress, n°485, février 2021 (p. 18-20).
« La culture à l’arrêt (et ses vertus) », ENS, Vu.es d’Ulm, infolettre du 17 juillet 2020.
« Local et fait-maison. Vers de nouveaux vernaculaires », artpress, n°479, juillet-août 2020 (p. 60-67).
« Multi-localisme. Entretien avec Sophie Kaplan », écho artpress n°479 [en ligne], juin 2020.
« Paul McCarthy dessinateur compulsif », artpress, n°476, avril 2020 (p. 63-67).
« Ni ici ni L.A » [Interview with Colin Cook], Cyte magazin #5, printemps/été 2020 (p. 24-31).
« Bidrag till en kritik av dumhetens estetik » [Contribution à une critique de l’esthétique de la
bêtise], Paletten #319, Suède, avril 2020 (p. 57-63).
« Quand le MoMA revoit ses canons », artpress, n°474, février 2020 (p. 22-26).
« Messieurs Delmotte – Born to Lose, Live to Win », Flux News, Bruxelles, janvier 2019.