Fabien Pinaroli est artiste, commissaire et critique. L’étude et la mise en place de modalités collectives dans et en dehors du champ artistique sont au centre de ses préoccupations. Pour de nombreux projets, il travaille régulièrement dans des collectifs ad hoc, formés de chercheuses et de chercheurs, d’artistes, d’activistes, etc.
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Il écrit régulièrement dans des revues d’artistes, catalogues monographiques, revues de sciences humaines et a notamment collaboré avec les revues Frog, 2.0.1, l’Art Même, Facettes, Archistorm, Hippocampe, E Il Topo, e-Flux News, Inter, art-actuel et Zéroquatre.
En 2007, dans le cadre de la formation curatoriale de l’École du Magasin, Grenoble, il co-édite le livre Harald Szeemann. Méthodologie individuelle et le film Everybody Wants to Rule the World.
En 2010, il signe un essai, “APG, le futur antérieur” sur le groupe d’artistes APG (Artist Placement Group) dans 2.0.1 – revue de recherche sur l’art du XIXe au XXIe siècle 2.0.1 de l’Université de Rennes (n°5), mars 2011.
En 2012, il fait des recherches sur une exposition historique de la N.E. Thing Company fondée par IAIN BAXTER& en 1966 et en propose pendant les JO de Londres une remise en vigueur. Le projet s’intitule “CoB#2” (Celebration of the Body #2) et investit les corps contemporains sur le versant des “biopouvoirs” pesant aujourd’hui sur eux. Il organise alors deux expositions à Lyon, CoB#2 : L’histoire de l’art à l’ère… et CoB#2 : Remise en forme d’une exposition ; deux journées d’études à Londres sur la réactivation d’expositions et de performances : RE: Towards ‘Minor’ Histories of Exhibitions and Performances.
En 2013, il est curateur de l’exposition Iain Baxter& (Raven Row, Londres).
En 2014, il dirige l’ouvrage collectif Re: vers une histoire mineure des performances et des expositions (it:éditions) dont la version en langue anglaise est sortie en 2018.
En 2017, il est curateur d’indexmakers (19 Crac, Montbéliard, 2017) à partir du travail de Seth Siegelaub : exposition polymorphe, qui actualise les trois sphères d’intérêt du galeriste, chercheur, artisan et bibliographe : l’art conceptuel / le marxisme / le textile.
En 2018, il est curateur invité de la MacKenzie Art Gallery à Regina, Canada pour une nouvelle réactivation de Celebration of the Body. Ce nouveau projet aborde le corps vieillissant, abîmé et les questions de validité/invalidité. Il s’intitule Re: Celebrating the Body.
En 2019, le projet 120 vaches (CAP-Centre d’arts plastiques, Saint-Fons) est une coopération avec une activiste dans une association de défense des femmes dans les mariages arrangés, particulièrement au Soudan du Sud. L’équipe formée par Fabien Pinaroli rassemble une géographe, une anthropologue, une compagnie de théâtre forum et un collectif de documentaristes. L’exposition hybride documentaires, théâtre forum, vidéos d’artistes et un programme de performances. Un article sur la “co-création de savoir situés” est en cours d’écriture.
Entre 2018 et 2020, avec David Wolle, il anime le projet TimeLine, « au nord du futur », une œuvre coopérative qui consiste en l’écriture collective avec un groupe d’habitants et en trois dimensions d’une histoire subjective et située du quartier historique de La Soie à Lyon (La Rayonne).
En 2021, il écrit dans la revue d’artistes Voice Over #4, l’article “Councelling for fighting against Patriarchy”. Ce numéro n’a pas été publié par le Conseil de l’Europe ; dans la revue Facette #7, “Le cas Voice Over”, est un dossier coordonné par Fabien Pinaroli, qui fait une mise au point sur la question de la censure dans un numéro dédié à la liberté de création de l’artiste.