Artiste.
Maître de conférences, Département photographie Université Paris 8.
Daphné Le Sergent mène un travail artistique et théorique sur les différentes spatialisations du sensible et sur une image comme forme de mémoire. La photographie y est envisagée dans un dialogue avec d’autres médiums (dessin, vidéo et poésie) ainsi que dans le contexte plus large d’une activité scopique, permettant de passer de la question du « quoi » à celle du « comment », de l’étiquette nominative des objets visuels à leurs configurations formelles et à l’habitus sensoriel qui y est convoqué. Ainsi la photographie est-elle replacée dans le contexte plus large d’une anthropologie de l’art.
Ouvrage et catalogue : L’image-charnière ou le récit d’un regard (Paris, L’Harmattan) ; C, manuel de photographie-dessin (Paris, éditions Jeu de Paume).
Expositions personnelles récentes : Contretype, Bruxelles (2023), Silver memories (CPIF, 2021; Casino Luxembourg, 2021; Atelier Hermès Séoul, 2019); Géopolitique de l’oubli (Jeu de Paume, 2018; CAPC Bordeaux, 2018, Museo Amparo, Mexique, 2019).
Communications universitaires récentes : « Photographies-dessin, les rets d’une mémoire tactile », Le passage au dessin, reprises, mises au point et aveuglement des images, Musée d’Art Moderne et Contemporain de Saint-Etienne, 2021; « L’art du pli kali’na », Inventformes, les frontières de l’image dans les frictions de la globalisation, EHESS, Paris, 2019 (publication). www.daphnelesergent.com