Claire LUNA

Historienne de l’art de formation (diplômée de la Sorbonne
Paris IV & PUCP du Pérou), Claire Luna est critique
d’art et curatrice indépendante.
Dans une approche décentrée et décoloniale, elle a
résidé et réalisé ses recherches en histoire de l’art, aux
Etats-Unis (New York) et dans de nombreux pays des
Amériques que l’on dit encore latines (Pérou, Équateur,
Colombie, Paraguay, Uruguay, Cuba) avec lesquels elle
travaille régulièrement.

Nominée au Prix de la critique d’art AICA France 2025,
Membre du CA de CEA (Association française des commissaires
d’exposition), de l’AICA (Association internationale
des critiques d’art) et du collectif Jeunes Critiques
d’art, elle a été lauréate du « programme inédit de résidence
curatoriale à la Cité internationale des arts & le
CNAP », du « Programme 2/12 » sur mesure et de « Œuvres
en résidence » avec Citoyenneté Jeunesse en partenariat
avec la Collection départementale d’art contemporain de
la Seine-Saint-Denis.

Membre du bureau des penseur.euses à POUSH et                                                                               co-fondatrice du laboratoire l’Écho du vivant au centre d’art CAC
La Traverse, elle a enseigné la théorie de l’art à l’Université
Paris 8, Vincennes – St Denis, enseigne actuellement à la
Sorbonne Nouvelle et dirige un séminaire sur la critique
d’art à l’IESA – Ecole internationale d’art et culture – Paris.
Elle a été correspondante à New York, puis à Paris, pour
les revues spécialisées en art contemporain d’Amérique
latine Artealdia et Artmotiv, elle a aussi été collaboratrice
de La vie des idées (la revue du Collège de France),
Le Quotidien de l’Art ou encore Artpress, pour qui elle a
notamment publié ses Chroniques péruviennes depuis la
résidence d’écriture Al lado à Lima. Elle a participé à son
dernier numéro spécial consacré à l’Amérique latine.

Outre son intérêt pour les scènes artistiques non occidentales                                                 et les oublié.e.s de l’histoire, elle cherche à repérer ce qu’elle                                                 pourrait identifier comme une tendance ou un sujet du contemporain,                                        souvent à la croisée de différents champs d’étude et surtout au gré des rencontres.
Aussi, a-t-elle imaginé La rencontre des eaux, un cycle
d’expositions, de rencontres et de performances autour
de l’eau comme matière politique et poétique à la Cité
Internationale des arts. La notion de déplacement l’intéresse
– celui du regard et celui des corps -, l’errance et la
dérive particulièrement. A la recherche du réenchantement
de notre temps par la poésie, le rêve, la croyance ou
le sacré. Elle travaille actuellement sur ce qu’elle appelle
la théorie du bégaiement, le concept de l’espace entre
et l’infiltration comme stratégie de résistance et de lutte.

Elle a intégré RADICANTS, la coopérative de curateur.ices
fondée par Nicolas Bourriaud en 2022.

© Photo : Michaël Huard

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