Le Crac Alsace est le premier lieu d’art contemporain qu’elle a fréquenté. Premières visites d’expositions, première rencontre avec les poissons des abysses d’Yves Chaudouët (pour qui elle a travaillé plusieurs années), premier stage, premiers amours.
Depuis, elle est devenue membre de son conseil d’administration, et y a passé une nuit de solstice d’hiver à danser dans le rouge, sur un tapis de Meris Angioletti (photo), concrétisant ainsi un de ses rêves.
Elle est aussi devenue docteure en histoire et théorie de l’art (autrice d’une thèse sur l’utilisation des ombres projetées dans la sculpture au 20e siècle soutenue à l’Université Paris 8) ; enseignante à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon ; et critique d’art (à ce titre, elle est membre du comité critique de la revue possible).
Ses recherches portent principalement sur la création contemporaine.
Elle travaille actuellement sur les notions de magie et de chantier, ainsi que sur les Foley Objects (dans le cadre programme de recherche à l’ISBA) qui reflètent son attachement autant à la dimension sensible de l’art qu’à ses matériaux, techniques et espaces de production ; à ce qui est visible comme à ce qui ne l’est pas.