Camille Richert est historienne d’art, enseignante à l’ENSBA Lyon, curatrice et critique d’art indépendante.
Formée à l’École normale supérieure de Lyon (2011-2013) en histoire contemporaine, à l’École du Louvre (2014-2015) en conservation et ethnologie, ainsi qu’à Sciences Po (2016-2021) en histoire de l’art, où elle a été chargée d’enseignement en histoire au Collège universitaire (2018-2022). Ses travaux de recherche en doctorat ont porté sur les représentations du travail dans l’art depuis 1968. Dans la veine de l’histoire sociale de l’art, ceux-ci articulent l’histoire de l’art à l’histoire, l’anthropologie et la sociologie pour tisser une histoire visuelle des gestes et des émotions laborieuses depuis le déclin des idéologies politiques occidentales jusqu’à nos jours.
Camille Richert a été commissaire de « Hope for Change » au CEAAC à Strasbourg sur la pratique des Hackney Flashers (2025-2026). Précédemment, elle a été curatrice du programme « +1 » d’Aware (2023-2025), co-commissaire de « Ça commence souvent par des problèmes » à La Salle de bains à Lyon (2025), co-commissaire de la deuxième triennale « Art et Industrie » de Dunkerque (2023), rapportrice du Prix Aware (2022), ainsi que responsable du Prix Sciences Po pour l’art contemporain (2017-2020).
Elle a été lauréate en 2025 du Prix des plus beaux livres suisses décerné à Parents Must Unite + Fight, la première monographie publiée sur le collectif féministe socialiste anglais des Hackney Flashers et parue en 2024 chez Tombolo Presses.
Camille Richert a auparavant exercé la fonction de responsable des éditions à Lafayette Anticipations – Fondation d’entreprise Galeries Lafayette (2014-2018), où elle a été en charge de la publication des premiers livres de l’institution.
Photo (c) Marguerite Bornhauser