Camille Viéville est historienne de l’art et critique indépendante. De ses recherches, menées à l’origine pour son doctorat, sur le portrait au XXe siècle (Balthus et le portrait, Flammarion, 2012 ; Le Portrait nu : figurer le corps, Arkhê, 2017), elle tire plusieurs fils. Ainsi elle travaille sur la figuration (O’Keeffe, Citadelles & Mazenod, 2021), le détournement et l’appropriation (art féministe des années 1960-1970, dessins de Jim Shaw et Mike Kelley) ou encore l’image des femmes et leur place dans le récit de l’histoire de l’art. Attentive aux enjeux littéraires et politiques de l’écriture d’art, elle alterne textes de vulgarisation (Les femmes artistes sont dangereuses, co-écrit avec Laure Adler, Flammarion, 2018 et 2022 ; Petite histoire des couleurs, Flammarion, 2023), textes critiques (dans Roven, Critique d’art, etc.), livres pour enfants (Rosa Bonheur, Gallimard Jeunesse, « Les Grandes Vies », 2023) et textes plus personnels. Depuis 2019, elle collabore chaque mois à l’édition française de The Art Newspaper. En 2024, elle publie aux Pérégrines dans la collection « Icônes » (dirigée par Emmanuel Tibloux et Jean Cléder) un essai biographique sur Yoko Ono, pour lequel elle a reçu une bourse de création du Centre national du livre. Elle prépare actuellement deux autres livres pour enfants.