Bénédicte RAMADE

Bénédicte Ramade est historienne de l’art, critique et commissaire indépendante. Elle a consacré son doctorat à une réhabilitation critique de l’art écologique américain et, depuis 2016, ses recherches sont axées sur l’anthropocénisation des savoirs et des œuvres. Vers un art anthropocène. L’Art écologique américain pour prototype a été publié en 2023 au Presses du réel et nominé au prix Pierre Daix 2023.

Ses recherches curatoriales sont également tournées vers les questions et réponses écologiques et anthropocéniques dans les pratiques artistiques. Elle a commissarié et édité Acclimation. Green Pandemonium avec la Villa Arson, CNAP, Nice et Monografik (2008-2009), Rehab, L’art de re-faire avec la Fondation EDF et Gallimard (2010-2011). En 2016, elle dirige The Edge of the Earth. Climate Change in Photography and Video, catalogue de l’exposition éponyme produite avec le Ryerson Image Centre à Toronto. En 2019, elle a inauguré la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement avec l’exposition thématique Apparaître-Disparaître. Membre du conseil scientifique de la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement, elle a commissarié l’exposition monographique de l’artiste irano-canadienne Anahita Norouzi (Jardin trouble, 2022). À l’invitation de la plateforme Quadrature de la Galerie de l’UQAM (Montréal), elle a commissarié Temps longs, une exposition en ligne consacrées aux temporalités de l’Anthropocène (mars-septembre 2021).

Critique d’art pendant 20 ans pour l’Oeil, elle collabore désormais avec l’Hebdo du Quotidien de l’art en France, Espace-Art actuel depuis 10 ans au Québec.

Elle est chargée de cours au département d’Histoire de l’art et d’études cinématographiques à l’Université de Montréal et à l’École des arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal, après avoir enseigné pendant une décennie au département de Sciences de l’art de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle est chercheure associée à la Chaire CREAT (Université de Montréal), au CELAT et à FIGURA (UQAM) et enseigne dans ces deux universités. Elle est lauréate 2024 du Prix d’excellence en recherche et en recherche-création pour un.e chargé.e de cours de l’UQAM.

À partir de ses recherches sur l’anthropocénisation des savoirs et des pratiques artistiques, elle développe actuellement son expertise sur les émotions du changement climatique dans l’art contemporain.

Elle développe actuellement son expertise dans les champs de la pensivité animale au sein du Groupe de Recherche sur la visualité du bien-être animal (UQAM), de la sensibilité et l’intelligence des plantes au sein du Groupe de Recherche sur l’Imaginaire Végétal et Environnemental (GRIVE, UQAM). Elle dirige la programmation de la 16e édition du colloque Max et Iris Stern du MAC à Montréal, les 12 et 13 avril 2024, qu’elle a intitulé : Plus-qu’humain, plus-que-nature : au-delà du vivant (avec Giovanni Aloi, Emanuele Coccia, Julie Crenn, T.J. Demos)

Elle vit à Montréal et travaille entre la France et le Canada.

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