Bénédicte RAMADE

Bénédicte Ramade est historienne de l’art, critique et commissaire indépendante. Elle a consacré son doctorat à une réhabilitation critique de l’art écologique américain et, depuis 2016, ses recherches sont axées sur l’anthropocénisation des savoirs et des œuvres. Elle prépare la sortie au 3e semestre 2022 aux Presses du réel de l’actualisation de ses travaux à partir de ses recherches post-doctorales effectuées à l’Université de Montréal (2016-2017) : Vers un art anthropocène. L’Art écologique américain pour prototype.

Ses recherches curatoriales sont également tournées vers les questions et réponses écologiques et anthropocéniques dans les pratiques artistiques. Elle a commissarié et édité Acclimation. Green Pandemonium avec la Villa Arson, CNAP, Nice et Monografik (2008-2009), Rehab, L’art de re-faire avec la Fondation EDF et Gallimard (2010-2011). En 2016, elle dirige The Edge of the Earth. Climate Change in Photography and Video, catalogue de l’exposition éponyme produite avec le Ryerson Image Centre à Toronto. En 2019, elle inaugure la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement avec l’exposition thématique Apparaître-Disparaître. Elle travaille de nouveau avec la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement pour la première exposition monographique de l’artiste irano-canadienne Anahita Norouzi (Jardin trouble, 2022). À l’invitation de la plateforme Quadrature de la Galerie de l’UQAM (Montréal), elle a commissarié Temps longs, une exposition en ligne consacrées aux temporalités de l’Anthropocène (mars-septembre 2021). En 2022, elle a commissarié l’exposition d’Anahita Norouzi pour la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement, sur la migration des plantes.

Critique d’art pendant 20 ans pour l’Oeil, elle collabore désormais avec l’Hebdo du Quotidien de l’art et Beaux-arts magazine en France, Espace-Art actuel depuis 10 ans au Québec.

Elle est chargée de cours au département d’Histoire de l’art et d’études cinématographiques à l’Université de Montréal et à l’École des arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal, après avoir enseigné pendant une décennie au département de Sciences de l’art de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Elle développe actuellement son expertise dans les champs de la pensivité animale au sein du Groupe de Recherche sur la visualité du bien-être animal (UQAM), de la sensibilité et l’intelligence des plantes au sein du Groupe de Recherche sur l’Imaginaire Végétal et Environnemental (GRIVE, UQAM) et collaborera avec le Musée de la Chasse et la Nature en 2024 pour sa programmation scientifique.

Elle vit à Montréal et travaille entre la France et le Canada.

Commencez à saisir votre recherche ci-dessus et pressez Entrée pour rechercher. ESC pour annuler.

Retour en haut
error: Content is protected !!