Arlène Berceliot Courtin (She/Her) est enseignante en école d’art et de design, chercheuse et curatrice indépendante engagée au sein des réseaux professionnels de CEA – Association Française des Commissaires d’Exposition, IKT – International Association of Curators of Contemporary Art et AICA France – Association Internationale des Critiques d’Art.
Au croisement des études visuelles et des études féministes, son terrain de recherche et d’expérimentation se focalise sur l’histoire des féminismes en France et leurs importations sous le label culturel de « French Feminism » aux États-Unis. Engagée auprès de collectifs de chercheur·se·s indépendant·e·s, elle apporte une attention particulière à la recherche militante et autonome. Son travail de critique d’art et de curatrice indépendante interroge les marques du langage et les formes d’affects et/ou d’affectivations dans l’art, il tente ainsi de déconstruire la position d’objectivité inhérente à la recherche. Pour ce faire, elle convoque une approche transdisciplinaire de l’exposition conjuguant des références issues de la littérature, du cinéma, de la performance et des arts visuels.
Après dix années à la direction de galeries d’art de renommée internationale telles qu’Air de Paris ou galerie Allen, elle fonde en 2018, le curator-run-space furiosa. Ce bureau de recherche en art et en curating basé en région Sud, a pour vocation principale le développement d’une approche analytique et réflexive des modalités de diffusion et principes d’acceptation des pratiques curatoriales. Entièrement axé sur la recherche, ce projet expérimental tente d’apporter une réflexion et une vision alternative en intégrant un ensemble de plus en plus diversifié de projets auto-initiés élaborant de nouvelles stratégies de représentation(s) considérant les logiques économiques et l’ensemble des attitudes sociales comme bases de compréhension(s) des pratiques artistiques actuelles.
En 2019, elle est lauréate du programme de résidences Sur Mesure de l’Institut Français pour lequel elle mène une recherche aux États-Unis, portant sur l’interrelation entre le nouveau roman français et l’œuvre de la chorégraphe et cinéaste américaine Yvonne Rainer en partenariat avec l’IMEC – France, The Getty Research Institute, Los Angeles, False Library, NYU, New York.
En 2022, elle bénéficie du soutien à la recherche en théorie et critique d’art du Centre National des Arts Plastiques et de la Villa Albertine afin de poursuivre cette recherche sur l’appropriation et l’interprétation des écrits français par Yvonne Rainer, mais cette fois du côté des études féministes prenant ainsi comme figure centrale Monique Wittig et son chantier littéraire.
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