Agnès Lontrade est philosophe de formation, maîtresse de conférences HDR en esthétique et philosophie de l’art à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, École des Arts de la Sorbonne. Elle est membre de l’Institut ACTE (axe de recherche : « Esthétique et théories critiques de la culture »), directrice-adjointe de l’École Doctorale APESA (Arts plastiques et Sciences de l’art). Elle a rédigé, sur l’esthétique du XVIIIe siècle et ses implications critiques, Le plaisir esthétique. Naissance d’une notion (L’Harmattan, 2004) et codirigé deux ouvrages portant sur la critique d’art : Juger l’art ? (Publications de la Sorbonne, 2009), La critique : art et pratique (Presses universitaires du Midi, 2016). Ses recherches portent également sur le courant philosophique du pragmatisme et ses influences sur la création contemporaine, ainsi que sur les formes esthétiques et artistiques du don. Elle a codirigé, à ce sujet, le n° 28 de Figures de l’art, « Esthétique du don. De Marcel Mauss aux arts contemporains » (2015) et l’ouvrage Les valeurs esthétiques du don (Éditions Mimésis, 2019). Ses travaux les plus récents s’intéressent aux pratiques philosophiques et artistiques de l’oisiveté, aux formes artistiques du désœuvrement, aux usages de la lenteur, du pas faire et du mal faire en art. Elle a publié en 2020 Les ruses de l’oisiveté. Esthétique, pratique(s) et politique du temps vide (Éditions Mimésis).