Les écrits de Maria Bonnafous-Boucher portent sur la relation entre innovation et arts. Titulaire d’un doctorat du CNAM et d’une Habilitation à diriger des recherches de Paris Sciences Lettres, elle est aussi fondatrice d’une Chaire de recherche en création et de créativité avec la Cité du Design de Saint-Etienne. Elle initie des partenariats avec les universités de Columbia, UMASS Boston, Uppsala, Roskilde, Trente, Campinas, l’ENS de Lyon, la Femis, l’Institut français de la mode, etc. Elle est auteure de nombreux ouvrages et de publications en langue française et anglaise aux éditions La Découverte, Economica, De Boeck, Vuibert, Springer, Cambridge Scholars Publishing, Palgrave Macmillan, Edward Elgar. Sur l’art, elle participe à Mars, Magazine d’art contemporain, elle y écrit régulièrement des articles notamment sur le kitsch. Elle écrit un manifeste Le nouveau à l’épreuve du marché ou la Fonction non instrumentale de la création qui conclut les deux séminaires annuels de la Chaire. Certains historiens et critiques d’art lui commandent des textes ainsi de Raphaël Cuir dans le livre collectif Pourquoi de l’art plutôt que rien. Elle participe au livre Art Entrepreneurship. Elle écrit des préfaces ou des postfaces pour des artistes comme ORLAN : « Anthropologie et féminisme » in Ceci est mon corps, ceci est mon logiciel. Son travail d’hybridation des disciplines est patent dans une récente encyclopédie des parties prenantes (théorie de la démocratie participative) chez Elgar Publisher. Elle élargit la participation à cette encyclopédie en demandant à des artistes comme Yann Toma ou des historiens d’art de se prononcer sur que signifie pour eux démocratie participative. Elle écrit dorénavant des fictions scientifiques qui traitent de la relation arts et sciences. Ainsi de Câbles, fiction scientifique, illustrée par Vladimir Skoda, parue aux éditions HD en janvier 2024. Elle souhaite poursuivre cette trajectoire dans les années à venir.